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l’aphorisme n°11 21 septembre 2010 maudit sois-tu, tu n’es qu’un lache, comme le sont ceux qui acceptent d’être gouvernés par les lois que les hommes riches ont rédigées pour assurer leur propre sécurité. ils nous font passer pour des bandits, ces scélérats, alors qu’il n’y a qu’une différence entre eux et nous, ils volent les pauvres sous couvert de la loi tandis que nous pillons les riches sous la protection de notre seul courage. charles bellamy posté dans l'aphorisme hebdomadaire. | aucun commentaire » le feuilleton abrutissant n°1 20 septembre 2010 - elle t’a demandé quoi ? - textuellement : « tu penses à quoi là » ? - et… tu lui as dit quoi ? un truc romantique, un truc de poète à la con, un truc gentil pour la faire craquer. - euh… pas tout à fait. je lui ai dit : « je pense à ta chatte. » - non ! elle est restée con ? elle t’a répondu quoi ? raconte ! s’exclame tom l’érection naissante, prête à déchirer son jean. - elle a voulu savoir ce que ça me faisait de penser à sa chatte. - oh putain ! - réponds pas trop vite, françois, dans cinq minutes le p’tit tom va jouir dans son froc ! - je lui ai dit que ça me faisait bander. - c’est là qu’elle t’a tarté puis qu’elle s’est barrée. - non, pas du tout. tu y es pas du tout, tom ! ses yeux étaient humectés de concupiscence. elle m’a fait la plus belle turlutte de tous les temps. elle était accrochée à ma bite et l’a tétée comme un nourrisson affamé téterait le gros sein laiteux de sa mère. - oh putain ! t’es mon mentor françois… - ton mentor, mon cul ! je suis sûr que son histoire, c’est sa dernière sègue : son dernier fantasme de cerveau tordu. d’ailleurs, ta queue doit-être aussi tordue que ta pensée. n’est-ce pas « ca-bite-aine » crochet ! - tu veux la voir ! - ne l’écoutes pas, jean est jaloux, balance tom. mais c’est quoi le truc pour trouver des cochonnes ?… - qui t’a parlé de cochonnes… elles n’ont juste pas besoin qu’on leur sorte les violons pour jouer du piano sur leur clavier. - attends, tu vas pas me dire que toutes les femmes aiment qu’on leur parle de leur chatte pendant les « pré » préliminaires ! ajouté-je. - mais si jean. en fait, il y a deux points important. le premier, c’est que tu vas pas rencontrer une femme qui assume sa sexualité, en gros qui va pas faire de chichi avec ton chichi, une « lbs » comme disent ces putes de féministes, à la paroisse protestante du coin… - quoi que ! - c’est vrai ! finalement, elles sont partout. je réfléchissais en te disant ça, où que nous allions, n’importe la classe sociale, n’importe les bonnes manières, la société a réussi à pervertir chaque milieu. enfin pervertir, c’est pas le mot. tout dépend, je crois, de l’état d’esprit. mais bon, je m’égare. revenons-en à nos vagins ! il faut donc bien choisir le lieu, un minimum dira-t-on. puis le second point qui est déjà plus inné, sur lequel nous pouvons nettement moins agir, et tu vas voir où je veux en venir. quoi que tu dises, tu peux déblatérer les inepties que tu veux, être le plus lourd du monde, avoir la réplique truculente… et je t’en passe, si tu plais à une femme… attention ! si tu lui plais vraiment ou si tu l’excites vraiment, tu auras toujours bon. au moins jusqu’aux vrais préliminaires. - putain je bande les mecs. - sors pas ta queue tom ! développe françois, je me gargarise d’avance de ce qui arrive… - tu sembles étonné de la réaction que cette femme a eu à la suite de ma réplique chattesque ! - moi, je me serais pris un revers direct. action : réaction ! - en même temps, toi tom, tu te prends que des « revers direct » ! - mais vous m’avez pas écouté. ce que j’explique, c’est que dans tout ce qui précède l’acte coïtal, la femme ressent ou pas, des fois en se trompant aussi, ton potentiel. - quoi ! - là, le vocabulaire commence à dépasser la capacité d’éjaculation cérébrale de tom ! - va te faire foutre jean. en fait, selon françois la femme a un sixième sens qui lui permet de choisir un partenaire sexuel qui lui serait, toujours selon ce sens, compatible. - non. je reprends et écoutez-moi ce coup-ci. - mais c’est toi aussi avec tes explications aussi claires qu’une culotte un jour de débarquement des anglais… - oh ! tom la métaphore vient de se jouir des neurones dessus, dis-je en souriant. - ce que j’essaie en vain de vous faire comprendre, c’est que ce que tu dégages primera sur ce que tu racontes. c’est la magie, parfois noire quand on voit un vieux quetard pécho grâce à son fric, de la séduction. - dans ce que tu dégages, il y a ce que tu es vraiment et ce que tu montres. parce que pas mal de mecs s’immiscent dans la peau d’un personnage pour mieux immiscer un petit bout d’eux dans leur proie, répliqué-je à françois. - c’est là où entre en jeu les capacités intellectuelles de la femme. même si la séduction fait perdre à une situation son objectivité, transformant cette situation en représentation intersubjective. - il est vingt-trois heures. on en est à notre troisième peinte de bière, ce qui dans le cerveau de tom équivaut à un qi négatif… et tu nous fais chier avec un jargon philo-socio-psycho d’intello de comptoir. parle clair petite bite ! - en gros, plus la femme est intelligente et plus elle verra ce que tu es à travers ce que tu montres. - putain mais c’est pas humain d’avoir un esprit aussi trituré… je suis sûr que ta pensée est un labyrinthe qui t’a emprisonné sans plus vouloir te donner la possibilité d’un chemin retour. t’es tellement déglingué du citron mon pauvre françois que tu ne rends même plus compte que tu es perdu dans ce labyrinthe. en plus, je l’imagine bien ton labyrinthe. chaque allée est séparée par des vagins en plastiques, appelés dans le monde « réel » femme, où tu enfonces ta queue à chaque occasion possible. du coup, tu y es bien dans ton labyrinthe, au chaud quoi ! ton labyrinthe, c’est un conglomérat, assez incohérent, de vagins. tu as conceptualisé, pour reprendre ton jargon d’universitaire que tu n’es pas, un « vaginland ». nietzche et son zarathushtra n’ont qu’à bien se tenir ! ainsi parlait zarathushtra, avec toi il ferme sa gueule ! ô tom, arrêtes de te gratter le cerveau ! - je me gratte les couilles ! t’es con ou quoi jean… - c’est quoi la différence entre tes couilles ou ton cerveau, tu m’expliques ? - vous comprenez rien. vous me fatiguez avec vos réactions puériles de cerveau et de couilles. moi, je vous parle sérieux. je pars d’un sujet concret, pour analyser ensuite en profondeur… - le mot est juste ! l’homme qui analyse en profondeur ! - bon, j’me casse. on se verra demain. j’en ai assez entendu pour la soirée. - fais gaffe françois sur le chemin du retour de pas trop analyser en profondeur le chemin en lui-même, les lampadaires, le trottoir… tu risquerais de te retrouver à niquer le caniveau… françois se retourne tout en partant et nous fait un gros fuck . je suis attablé avec tom qui vient de se percher dans une bulle de bière et qui ne suit plus vraiment les tenants et les aboutissants de la conversation précédente. je décide alors de mettre fin à la pantalonnade psycho intellectuelle qui, de toute façon, reprendra dès la prochaine soirée en compagnie de françois. presque pas soul, je rentre gentiment me coucher dans mon appartement qui n’est devenu plus qu’amoncellement de détritus. un appart’ de célibataire quoi ! un joint plus tard sur fond musical de janis joplin, je m’endors comme un agneau insouciant. que le réveil risque d’être difficile : c’est pas faux ! posté dans le feuilleton abrutisant | aucun commentaire » la brève n° 27 : la dernière ! 6 septembre 2010 alors que la rentrée bat son plein, moi, j’arrête ! c’est la dernière brève… certains diront enfin, d’autres dommage. les faits sont là : la brève s’éteint en douceur, après un été au calme. histoire de finir en beauté, ainsi que de remettre une couche légère à tout ces abrutis du système (dieu sait qu’il y en a et les pires sont souvent ceux qui se croient « anti » système…), je me lance sur le dossier brulant des roms, du gouvernement « xénophobe » et de la journée du